La prostitution militaire existe depuis des siècles. Certains historiens pensent qu’il s’agit de l’une des premières formes de prostitution. La pratique se poursuit depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui dans les vidéos Youporn qui nous sont proposées chaque jour et on pense qu’il y a plus de 100 000 prostituées qui travaillent près des stations militaires, dans le monde entier.
Pendant la Première Guerre mondiale, le travail du sexe était très courant en France et les soldats avaient des relations sexuelles avec des prostituées pendant la guerre. Les bordels étaient situés près des bases militaires et il arrivait que les soldats aient des relations sexuelles pendant qu’ils étaient bombardés. Trouver une prostituée auprès des forces militaires était très courant, et les soldats avaient besoin de sexe car ils ne savaient pas s’ils rentreraient chez eux après la guerre, car ils pouvaient être tués à tout moment !
Les bordels militaires français : L’histoire cachée de la Première Guerre mondiale
La guerre et la prostitution vont souvent de pair. Cependant, cela est peut-être plus vrai pour la Première Guerre mondiale, où même le gouvernement français était impliqué dans l’industrie du sexe.
Maisons closes
Une maison close est une entreprise qui fournit des services sexuels contre de l’argent. Le terme « maison close » est utilisé pour décrire les établissements où les femmes fournissent des services sexuels aux hommes depuis au moins le 18e siècle. À l’époque moderne, le terme désigne les établissements où se pratique la prostitution.
BMC | Bordels Mobiles de Campagne ou Bordel Militaire de Campagne
Ces bordels étaient dans certains cas officiellement organisés par l’armée. Ils étaient constitués de grands camions-remorques dans lesquels travaillaient jusqu’à dix femmes. Les premières références à ces BMC datent de la Première Guerre mondiale, et elles ont été signalées dans presque toutes les guerres.
Après la Seconde Guerre mondiale, les maisons closes ont été interdites dans la plupart des pays européens. Après une campagne menée par Marthe Richards, la France a rendu les maisons closes illégales. La réaction contre ces établissements s’explique en partie par leur collaboration avec les Allemands pendant l’occupation de la France. Au total, 22 maisons closes à Paris ont été reprises par les Allemands pour leur usage exclusif. Certaines d’entre elles gagnaient beaucoup d’argent en servant les officiers et les soldats allemands.
Les maisons closes étaient souvent rattachées aux armées en tant qu’unités auxiliaires, notamment auprès des soldats de combat déployés à long terme à l’étranger. Les bordels militaires et les prostituées qui y travaillaient étaient souvent désignés par des termes créatifs. Comme « la Boite à bonbons » (littéralement traduit par « la boîte à bonbons ») remplaçant le terme de bordels de campagne militaire. Au cours de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, la France a utilisé des bordels mobiles pour fournir des services sexuels aux soldats français qui avaient été déployés dans des zones de guerre où les bordels étaient peu courants, comme sur la ligne de front ou dans des garnisons isolées.
Les prostituées et les troupes
Lors de la troisième croisade, Philippe II de France fait venir des prostituées auprès de ses troupes. Il était tellement choqué par l’ampleur des sodomisations et des viols commis par les croisés qu’il a fait venir de France une importante cargaison de « filles de joie », c’est-à-dire de prostituées. Les premières BMC ont probablement été développées pendant la période de domination militaire de l’Algérie (1830-1870) après sa conquête par l’armée française. Jusqu’à la première guerre mondiale, les BMC sont limités à l’armée en Europe.
Ils sont ensuite arrivés en Europe avec l’arrivée des troupes indigènes des colonies. Le commandement militaire ne voulait pas que les soldats indigènes aient des relations sexuelles avec les femmes locales pour des raisons racistes, mais aussi parce qu’il voulait empêcher les troupes de contracter des maladies vénériennes, comme la syphilis. Malgré cela, quatre cent mille hommes ont été infectés pendant la guerre.
Au départ, il n’y avait pas de dénomination officielle pour les BMC. L’acronyme « BMC » est apparu pour la première fois dans les années 1920, lorsque l’armée française a réglementé les signes dans ses unités militaires.
Les responsables militaires fournissaient activement des travailleurs du sexe à leurs troupes. L’Association des maîtres et maîtresses d’hôtel de France et des colonies jouait un rôle de coordination quasi officiel. Elle était régie par la loi française de 1901.
Pendant l’entre-deux-guerres, les bordels militaires se sont multipliés. Presque toutes les villes où se trouve une base militaire possèdent un BMC. Pendant les guerres coloniales, l’organisation et la fréquentation des BMC par l’armée étaient connues et encouragées, après quoi les bordels ont été interdits en France par la loi de Marthe Richard.
Les BMC étaient généralement portables et temporaires et doivent être distingués des « zones réservées », garnisons quasi-permanentes, et étaient connus pour être un facteur important dans la propagation des maladies sexuellement transmissibles.